par Jean-Yves Giraudeau » 24 05 2007 0:35
Bien d'accord avec toi... et je viens de bien moins loin. Perso, je ne voulais pas régater cette année, je n'aime pas ça, je l'avais d'ailleurs annoncé. J'ai le tort d'être affublé d'un manque total d'esprit de compétition. Et puis, j'ai suivi le mouvement, et je me suis fait aborder par un imbécile qui ne pensait qu'à grignoter des mètres au mépris des règles de navigation et de bon sens. Et pourtant je faisais attention, et pourtant Manu faisait lui aussi faisait attention, et pourtant l'un et l'autre sommes loin d'être des débutants... bref.
Pour autant, je respecte infiniment le désir des régatiers. Je comprends très bien le démon de la course. Loin de moi donc l'idée de condamner les rencontres sportives. Il suffit, peut-être, que ceux qui le souhaitent, concourent et que les autres se baladent au grès de leurs envies... éventuellement pas trop loin des premiers.
J'ai pris deux départs de régates. L'horreur ! Des bateaux dans tous les sens, des petits, des gros, des rapides, des lents, des grossiers, des dangereux... tout cela cela au milieu d'un courant violent... le nombre de copains bélouguistes ayant "cognés" est impressionnant... j'en ai compté cinq ou six, sur dix bateaux en régate ça fait beaucoup. Ce taux d'incidents corrobore le ton pour le moins mitigé du savoyard de service.
Lors d'un conseil d'administration, j'avais évoqué, sans éveiller beaucoup d'intérêt, la nécessité de bousculer la Bélouga's cup. Il faudra bien faire quelque chose, si l'on ne veut voir se lasser une partie des copains (les pacifiques), et les voir disparaître de nos rencontres.
Deux exemples apportant de l'eau au moulin du savoyard.
La remontée vers le Bono était de la folie. J'ai cogné, Olivier à cogné, Patrick a cogné, un nombre considérable de Guépards et autres Cormorans a cogné. Il y avait trois flottilles en régate, un chenal étroit servant de mouillage, plus une foule de zodiacs et autres promeneurs en bateaux modernes venus nous admirer. Beaucoup de courant, de l'incivilité, des coups de gueule, du stress... le très exact opposé du pourquoi j'aime le bateau.
La grande parade, le même Golfe, le même courant, un millier de bateaux calmes et majestueux, une remontée sympathique, bord contre bord, beaucoup d'attention certes, mais aucun problème. Le plaisir d'être ensemble sur l'eau à offrir ce spectacle incroyable. Jean-Pierre était déjà reparti, dommage, il aurait adoré.
Mais que cette longue diatribe ne masque pas non plus la réussite de la fête. Un plan d'eau toujours aussi superbe, un accueil parfait, une flotte de Bélouga exceptionnelle en nombre et en qualité. Le plaisir grandissant de retrouver les copains : François et Marianne, Claude et Minette, Jean-Paul et Françoise, Alain et Roseline, les Patrick, Philippe, Bruno et ceux que j'oublie. La découverte des "petits nouveaux" , le Bélouga nommé Bélouga, le faux Bélouga de Pau (un beau bateau néanmoins), Larina que l'on ne voit pas assez. Nous espérons avoir définitivement contaminé Francky, afin qu'il mette les bouchés double pour la construction de son bélouga neuf. Et puis la superbe restauration du cousin d'Alain... une belle surprise.
Bien sûr, un immense merci à jean-François et à son "Fil d'Écume", élu à l'unanimité meilleur pinardier de l'ouest.
Jean-Yves, l'ex patron du
plus beau bélouga de l'univers.