par Olivier JAMBU-MERLIN » 19 03 2014 12:13
Bonsoir à tous,
Quelques réflexions et suggestions :
1 – Le question ne s’applique qu’aux bateaux bois, les polyesters étant dans l’ensemble nettement plus récents, et plus faciles à tracer notamment parce que la règlementation (depuis la fin des années 60) était devenue un peu plus stricte sur ce point.
2 – Nous disposons, grâce à l’inventaire « remastérisé » par D.L, d’une idée assez générale des numéros utilisés par tranches de 5 ans environ pour les bateaux bois. Même s’il reste quelques incongruités chrono-statistiques, qui peuvent venir pour une part de l’histoire des bateaux : rachat de GV dotée d’un numéro différent, reproduit sur la suivante (surtout si une cession est intervenue entretemps), numéro qui a pu rester : nous parlons ici d’une période qui remonte à 50 ou 60 ans….
3 – Partant de ces données, nous avons à mon sens la possibilité d’attribuer des numéros vraisemblables aux bateaux dont nous connaissons à peu près l’année de construction : il y a suffisamment de trous dans la suite des numéros de GV que nous connaissons.
Je préfèrerais que nous attribuions un 280 ou 283 (par exemple) pour des bateaux de la première moitié des années 50 qu’un 280-b ou un 2280….
4 – Quid si un 280 ou 283 existant pointe le bout de son étrave ? D’une part, les risques (si le mot est approprié….) sont faibles : je doute qu’il y ait beaucoup de Bélougas anonymes non recensés en liberté. Ces bateaux n’étaient pas – pour beaucoup d’entre eux – d’une qualité de construction telle que, sur la base d’un entretien de plaisancier moyen, ils aient – au-delà de ceux que nous connaissons – pu passer en nombre le cap de la cinquantaine, plus encore de la soixantaine. D’autre part, si nous avons attribué un numéro existant ET que le titulaire légitime de ce numéro nous en fait la remarque, il doit être possible de réparer notre erreur involontaire en demandant à l’attributaire de modifier UN CHIFFRE que nous lui indiquerons dans sa GV. Je veux bien croire que tout a un coût, mais celui de changer un chiffre (même recto-verso) doit être supportable…..
5 – Je propose donc, en première étape, que nous déterminions non pas précisément – mission impossible – les numéros attribués par chaque chantier sur indications de l’AIB, mais des tranches de numéros par période de 5 ans. Tranches dans lesquelles, en fonction de ce que nous connaissons, nous relèverons les numéros disponibles.
On en reparle quand vous voulez.
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P.S : TOY IX et son jumeau PAGURE passeront, comme à l’habitude, l’été à Bréhat. Et son prêts à faire découvrir leur terrain de jeu favori à tout Bélouga de passage !
Olivier JAMBU-MERLIN
"TOY IX" - n°761